Chapitre 3 : La classe des dicotylédons
C’est le groupe principal des plantes à fleur (grand groupe polyphylétique).
Ce groupe se divise en 3 sous classes :
- Apétales (å Classification simple et artificielle)
- Dialypétales
- Gamopétales
C’est la sous classe la plus artificielle des dicotylédons. Une fleur peut être apétale parce qu’elle est très primitive ou qu’elle est surévoluée. Lorsqu’une fleur de dicotylédons ne présente qu’une seule enveloppe florale, elle est considérée comme un calice quelque soit l’aspect de ses pièces (même si elles sont colorées).
2 grandes séries se distinguent :
¬ Les apétales à fleurs unisexuées
exemple: saules, peupliers
Les apétales à fleurs hermaphrodites
Dans cette série, on distingue 2 ordres
Introduction :
Cet ordre rassemble une douzaine de famille. Il constitue un ensemble disparate, caractérisé par un caractère commun à toutes les familles : les graines contiennent un embryon courbe (en fer à cheval) autour d’un tissu de réserve qui est un reste de nucelle appelé périsperme central.
Les botanistes accordent au caractère embryonnaire, une importance prépondérante par rapport aux caractères morphologiques.
12 genres et 53 espèces
ë plantes grasses caractérisées par un important parenchyme aquifère.
Formule florale: 5S + 5E + (2C) ë grand nombre de variations
La fleur est hermaphrodite ou unisexuée
2 à 5 sépales
2 à 5 étamines
2 à 5 carpelles
Elles sont recourbées dans le bouton (vers l’intérieur de la fleur)
Ils renferment un ovule.
Classification :
3 genres difficiles à différencier :
Salicornia (GB 2381-83/519-20)à halophyte stricte (la croissance est stimulée par la présence de sel)
Suadea (GB 2384-85/520)
Salsola (GB 2386-87/520-21)
Atriplexà halophyte facultative (plante des limons) (GB 2348-56/511-12)
Haloxylon scoparium
Anabasis (chou-fleur de Bou Hammana)à adaptation à la sécheresse
Les chénopodiacées sont surtout des espèces rudérales vivant dans des endroits riches en nitrates : les terrains vagues.
Chenopodium (GB 2360-73/514-17)
Beta vulgaris : betteraves (semences de betteraves = pyxides) (GB 2358/513)
Epinard (GB 2357/513)
Cette famille est extrêmement proche des Chénopodiacées. Les Amaranthacées ne sont distinctes que par 3 caractères :
Amaranthus (espèce rudérale) (GB 2342-46/509-10)
Celosia (crête de coq)à Cette plante se caractérise par le phénomène de faciation ; certaines tiges vont s’aplatir et se coller. Chez Celosia se caractère est héréditaire.
On rapproche des amaranthacées 2 petites familles :
- Famille des Nyctaginacées
Bougainvillea à la bractée est colorée
- Famille des Portulacacées
Portulaca (le poupier)
5S + 5P + 5E + 5E' + (2-5 C)Õ nombre d’ovules
Les botanistes distinguent 2 sous familles :
à calice dialysépales
à absence d’onglet
Stellaria media (GB 455/87)
Cerastium (GB 461-73/88-90)
Moehringia muscosa (GB 429/84) à sapinières à gros blocsà feuilles extrêmement fines en lanières
Moehringia trinervia (GB 447/86) à 3 nervures
calice gamosépales (sépales soudés)
Silène
Melandrium : compagnon blanc ou rouge
Dianthus : oeillet
Mesembryanthemum (GB 1074/201) : griffes de sorcière Õ plantes qui stabilisent les dunes
Opuntia vulgaris (GB 1073/201)
Opuntia ficus-indica
Conclusion sur les Centrospermés :
On regroupe au sein des Centrospermées, des familles qui possèdent un embryon enroulé autour d’un reste de nucelle (périsperme central). C’est un groupe hétérogène que l’on rattache souvent aux apétales. Ce groupe hétérogène présente de nombreux rapports évolutifs avec d’autres apétales mais également avec certaines gamopétales (primevert par exemple). Il présente également des analogies avec les Ranales (fleurs qui se caractérisent par des carpelles libres comme pour les Aïzoacées).
La classification en " apétales ", " gamopétales ", " dialypétales " est une classification artificielle.