è fleurs dont le réceptacle floral est soit convexe (thalamus), soit plan.

• Dans cette série, il existe des formes primitives caractérisées par les pièces florales en grand nombre (indéfini) et insérées sur des spirales, comme des fleurs plus évoluées où les pièces vont quitter la spirale pour se positionner sur des verticilles.
• Les carpelles seront libres et vont se souder vers les formes évoluées.
• L’ovaire restera toujours supère.

• Cet ordre réalise le type le plus archaïque de la fleur des angiospermes.
• Les fleurs ont un réceptacle floral allongé (thalamus) qui porte des pièces florales indéfinies, insérées sur des spirales (il existe quelques exemples avec des pièces verticillées).
• L’androcée conserve le plus longtemps l’ordre spiralé.
• Dans cet ordre, les carpelles sont toujours isolés.

1. Famille des Renonculacées

• Très grosse famille : 19 genres, 114 espèces (famille délimitée par A. L. De Jussieu).
• Ce sont des plantes herbacées à feuilles alternes.

Clematis vitalba (GB 3/1)

Clematis flamula, cirrhosa (GB 2/1)à garrigue

Clematis alpina (GB 4/1)à des sapinières, à fleurs violettes

• Les Renonculacées sont surtout des géophytes ou des hémicryptophytes (bourgeon dormant au ras du sol)
• Les feuilles sont soit pétiolées, soit le limbe est entier avec des nervations plus ou moins parallèles (caractère des monocotylédons)

Ranunculus gramineus (GB 52/11) (renoncule des pelouses subalpines)

Ranunculus bullatus (Méditerranée)à le limbe peut être arrondi, crénelé.

Ranunculus fluitans (GB 34/8) (renoncule d’eau à fleurs blanches)à le limbe peut-être découpé en lanières extrêmement fines.

Helleborus foetida (GB 75/16)à Le limbe peut être découpé d’une certaine façon.

• Les fleurs sont isolées ou regroupées, hermaphrodite, actinomorphe (centre de symétrie) (à l’opposées des fleurs évoluées zygomorphes)

Aconitum (GB 92/20)à fleurs bleues ou jaunes

Delphinium : pied d’alouette (GB 86/19)

• Le réceptacle floral est toujours convexe, parfois fortement convexe (thalamus)

o La fleur se présente sous 3 formes :

4 fleur acyclique :

• Les pièces de chaque fleur sont toutes insérées sur des spirales (visible seulement dans une famille voisine : celle des pivoines)

4 fleur hémicyclique (90%) :

• Les pièces du périanthe (calice en particulier) sont verticillées, celles des organes sexuels (étamines, carpelles) sont spiralées. La corolle est soit absente, soit représentée, le plus souvent, par des nectaires (exemples : Clématites, Anémones, Renoncules...)

4 fleur cyclique :

• Toutes les pièces sont insérées sur des verticilles, même les étamines.

Aquilegia : ancolie (GB 82/18)

• Outre le périanthe, on peut trouver des pièces supplémentaires :

Exemple: Clematis vitalbaà 2 feuilles souvent caduques

Anémone

Hepatica triloba (GB 24/7) (sapinières acides)à les pièces foliacées sont très près du périanthe

• Le périanthe est variable, constitué d’un seul type de pièce, on admet que se sont des sépales (si pétalesÞ sépales pétaloïdes).
• Le périanthe peut être constitué de 2 types de piéce (calice et corolle) mais quand on regarde de près les pétales, ce sont soit des staminodes (étamines stériles) soit des nectaires. Toutes les fleurs de Renonculacées peuvent être considérées comme des fleurs apétales.
• Au niveau de l’androcée, les étamines sont très nombreuses, en nombre indéterminé, insérées sur des hélices.

Exeption : Ancolie : les étam(ines sont en régions radiales.

Le gynécée et le fruit :

• Les carpelles sont toujours libres, indépendants. Le gynécée est apocarpe.

¬ le type multicarpellé : carpelles très nombreux insérés sur des hélices. Ces carpelles sont uniovulés donnant des akènes (fruit sec indéhiscent, 1C, 1ovule).

L’akène peut se déterminé par un bec crochu ou un bec long et plumeux.

­ le type paucicarpellé (peu de carpelles, nombre voisin de 5)

Ces carpelles sont insérés sur un verticille qui contient de nombreux ovules.

Le fruit est un follicule c'est à dire un fruit sec, inicarpellé, multiovulé, déhiscent (1 fente).

• La pollinisation est entomophile
• La dissémination est soit anémochore (par le vent ; exemple: akènes plumeux) soit barochore (tombant au pied de la plante)
• Les graines des Renonculacées possèdent un albumen volumineux (famille peu évoluée).

1. L. De Jussieu a montré qu’il existait une unité au sein de cette grosse famille.

Grand nombre de caractères pour la classification :

• gynécée
• biochimie (présence d’alcaloïdes, glucosyl...)
• nombre et forme des chromosomes
• nombre de téguments dans l’ovule

¬ Anémoïdées

• Plantes herbacées, feuilles alternes, involucre (bractées insérées au même niveau) à une certaine distance de la fleur.
• Les fruit sont des akène à bec long et plumeux
• Ovule à 1 tégument contenant l’anémonol (glucoside)
• x = 8 chromosomes longs ou moyens

Anemona (GB 12-23/5-17)

Pulsatilla alpina (GB 23/7)

Hepatica triloba (GB 24/7) (sapinères acides)

ë Acquisition de sépales de l’extérieur. Le périanthe va se doubler à cause de l’involucre chez les Renonculacées.

ë Autres acquisitions de l’intérieur vers l’extérieur.

­ Clématoïdées

• Plantes herbacées ou ligneuses (Clématite = liane), feuilles opposées.
• Fruit = akène à bec long et plumeux
• Absence d’involucre
• Fleur hémicyclique
• Le perianthe est tétramère, verticillé
• Les étamines et carpelles sont insérées sur des hélices

Clematis vitalba (GB 3/1)à collinéen, montagnard, héliophile

Clematis flamula, cirrhosa (GB 2/1)à garrigue

Clematis alpina (GB 4/1)à des sapinières, à fleurs violettes

® Ranunculoïdées

• Plantes herbacées, feuilles alternes, fleur hémicyclique de type 5, périanthe double
• Les fruits sont des akènes à becs crochus

Ranunculus fluitans (GB 34/8)à renoncule aquatique à fleurs blanches, les feuilles sont en lanières pour flotter

Ranunculus glacialis (GB 40/10)à vivant à 2500 m, contenant de la silice, fleurs rosesà les sépales portent des poils roux

Ranunculus aconitfolius (GB 39/9)à fleur blanche, sapinières à megaphorbicées = alpes externes, subalpin, Chartreuse

Ranunculus gramineus (feuilles comme monocotylédons)

¯ Helleboïdées

• Plantes herbacées, feuilles alternes, carpelles peu nombreux, verticillés avec de nombreux ovules, fruit = follicule.
• Le périanthe est simple
• Présence de nectaires en forme de cornets

Aquilegia : ancolie (GB 83/18)à collinéen mésohygrophile, pétales = nectaires

Aconitum lycoctonum : aconit jaune des Alpes (GB 92/20)

Aconitum napellus : aconit violette des Pyrénées (GB 93/21)

Trollius europaeus (GB 72/16)

Caltha palustris (GB 71/15)à pelouses du subalpin à eau circulante

° Thalictroïdées

• Plantes herbacées, périanthe simple, fleur de type 4, sépales pétaloïdes caduques

Thalictrum : pigamon

1. Familles voisines des dialycarpiques

• Ce sont des familles présentant des fleurs partiellement ou totalement acycliques à carpelles indépendants (gynécée apocarpe = dialycarpique).

Le gynécée apocarpe n’est pas l’apanage exclusif des Renonculacées, il est présent également chez les Rosacées. Chez les Rosacées, les étamines ne sont insérées que sur un verticille. Les pétales ne sont jamais des nectaires. Les graines de Rosacées ne possèdent pas d’albumen.

1. Familles très proches des Renonculacées

Paeoniaciées (famille des pivoines)

Berberis vulgaris : épine-vinette (GB 100/23)à transmet la rouille du blé

Mahonia

2. Familles où domine le type herbacé

Nuphar luteum (GB 103/23)

Nuphar alba (GB 102/23)

Nelumbo : lotus

3. Familles où domine le type ligneux

Liriodendron

Laurus nobilis : laurier-sauce (GB 2434/536)

Cannelierà cannelle

Avocatier

Annonacées

Annoneà 1 seule préfeuille

Les dialycarpiques sont considérées comme aechaïques. De nombreux caractères les rapprochent des monocotylédons.

Exemples: ¬ présence d’une seule préfeuille (exemple: Annone)

Le groupe des Ranales est très ancien (Jurassique/ Crétacé), de l’époque des Bennethitales (gymnospermes les plus évolués considérés comme la souche possible des angiospermes).

Certains dialycarpiques évoquent les Bennethitales par la présence de trachéides. La fleur des magnolias est très comparable à la fleur des Bennethitales.

Les dialycarpique sont les angiospermes les plus anciennement apparus sur Terre mais ces angiospermes ont beaucoup évolué et se rapprochent des monocotylédons considérés comme des angiospermes évolués.

Les Ranales présentent un tableau très complet des modalités évolutives chez les angiospermes :

Dans tous les ouvrages de botanique, on accorde aux Ranalales une place privilégiée dans les systèmes phylogénétiques.

Cet ordre est caractérisé par des carpelles soudés par leurs bords et une seule loge (uniloculaire) où les ovules se situent sur les bords carpellaire donnant une placentation pariétale.

1. Famille des Brassicacées (Crucifères)

• 360 genres, les crucifères se retrouvent sur tous le globe

Exemple: Capsella bursa-pastoris (bourse de pasteur) est une plante cosmopolite

• Plante herbacée, annuelle, thérophyte ou vivace. Les crucifères se présentent souvent comme des caméphytes (milieu de haute montagne)

Alyssum spinosum (GB 222/47)à haute montagne

Vella maireià fleurs jaunes en haute montagne

Zilla macropteraà sahara

• La fleur est actinomorphe mais elle présente 2 plans de symétrie perpendiculaire ; les fleurs peuvent devenir zygomorphes.

Thlaspi : corbeille d’argent (GB 265/55), possédant une inflorescence en corymbe

Iberis (GB 253/53)

• Calice : 2 verticilles de 2 sépales
• Corolle : 4 pétales insérés sur un verticille. Les pétales possèdent un onglet
• Androcée : 6 étamines

- 2 étamines latérales courtes

- 4 étamines plus longues

A la base des étamines se situent des nectaires (boules vertes)

• Gynécée : 2 carpelles soudés par leur bord

Très vite apparaît une fausse cloison (n’existant pas quand la plante est jeune)

• Fruit : silique = fruit sec déhiscent, 2 carpelles avec 4 fentes de déhiscence, déhiscence paraplacentaire.

• La fleur est simple mais difficile à interpréter, les lois d’alternance des cycles ne sont pas respecter. A partir de cas teratologique (fleurs anormales), la fleur de crucifère est en réalité une inflorescence extrêmement contractée.
• La pollinisation est entomophile (par les insectes).
• Si le fruit est plus long que large on parle de silique, s’il est aussi long que large c’est une silicule.

Raphanus a une silique articulée, chaque partie va fonctionner comme un akène

Crambe maritima (GB 285/59)

Choux-fleursà inflorescence

Choux de Bruxellesà bourgeons

Choux-ravesà racines tubérisées

Brassica oleracea : colza

Brassica napus : navet (GB 133/31)

Raphanus sativus : radis (GB 125/29)

Sinapis nigra : moutarde (GB 127/29)

Lunaria annua (GB 211/46)

Biscutella laevigata : lunetière (GB 252/53)

Lunaria redivivaà sur éboulis plus ou moins mobile

Cardamine hirsuta (GB 195/43)à 4 étamines

Arabidopsis thaliana (GB 178/40)à 1^ère plante séquencée entièrement, la " chouchou " des biologistes

Arabis turrita (GB 186/41)

Lepidium draba (GB 275/57)

On rapproche des Crucifères un grand nombre de familles se caractérisant par le même type de placentation (grand groupe des pariétaliennes). On peut distinguer des familles différenes :

1. fleurs acycliques

Cactacées (Centrospermés)

Opuntia ficus indica : figuier de Barbarie

2. fleurs cycliques

b1. Plantes à latex

Papaver somniferum : pavot (latex = opium)

Fumaria : fumeterre

Corydallisà fleurs zygomorphes

b2. Plantes à myrosine (enzyme hydrolysant les glucosides sulfurés)

Crucifères

Capparis : câprier (câpres = boutons floraux)

b3. Plantes sans latex ni myrosine

Cistacées (famille Méditerranéenne ou sub- Méditerranéenne)

Cistus albidus (indifférent à la nature du sol)

Cistus salviifolus (sur substrat décarbonaté = silice)

Fumana

Helianthemum

Violacées

Droseracées

Drosera

3. Ordre des Malvales

C’est une famille cosmopolite mais représentée surtout dans les régions tempérées chaudes (en France : 6 genres, 20 espèces)

• herbes, arbustes et arbres
• Les feuilles sont alternes, possédant des poils multicellulaires souvent étoilés très caractéristique chez les Malva.
• La fleur est hermaphrodite, régulière, pentamère, de grande taille
• Le calice est constitué de 5 sépales soit libres, soit soudés à la base. Ces 5 sépales sont presque toujours accompagnés d’un calicule (plus externe par rapport au calice).
• Corolle : 5 pétales légèrement soudés à la base avec estivation tordue à ne pas confondre avec l’estivation valvaire ou contiüe. (L’estivation est la façon dont les pétales sont se recourbent dans le bouton floral).

• Androcée : typiquement diplostémone : 5E + 5E' mais le 1^er verticille externe avorte ou donne naissance à des staminodes.

Le 2^ème verticille interne donne naissance à un grand nombre d’étamines et ces étamines vont être réparties en 5 faisceaux (= 5 phalanges). Ces étamines vont constituées un tube autour du gynécée, tube constitué par la soudure des filets. De ce tube émerge une demi anthère (1 loge avec 2 sacs).

• Gynécée : 2 grandes catégories :

- isomère c'est à dire que le gynécée a 5 carpelles soudés, 1 seule loge par carpelle et une placentation axile donnant une capsule comme fruit.

- polymère où les 5 carpelles sont remplacés par un grand nombre de carpelles disposés en couronne autour du réceptacle floral. Chaque carpelle fonctionne comme un akène, chaque carpelle est un méricarpe.

Malva sylvestris : mauve (GB 500/95)à espèce rudérale (Pont St Esprit), calicule à 3 divisions libres

Lavatera (GB 505/96)à Méditerranée, calicule à 3 divisions soudées

Althaea : guimauve (GB 510-13/97-98)à calicule de 6 à 9 divisions

Althaea rosea : rose trémière

1. étamines soudées

Hibiscus rosa-sinensisà rouge (GB 544/98)

Hibiscus syriacusà violet

Gosypium : cotonnier (coton = poils qui entourent la graine)

2. étamines en phalanges

Adansonia : baobabs (grands arbres pollinisés par les chauves-souris)

Kapokier (kapok = poils des graines)

Balsa (bois léger) à Tom Tiki (radeau)

2. Familles voisines

Famille des Sterculiacées

Cacaoyerà huile, beurre de cacao

Kolatiersà noix de kola

Tilia platyphylla : tilleul à grandes feuilles (GB 495/94)

Tilia cordata : tilleul (GB 496/94)

4. Ordre des Tricoques

Les tricoques ou Euphorbiales présentent des liens de parenté phyllétiques avec les Malvales, cependant les 2 ordres ont divergé assez tôt, ce qui leur a permis d’acquérir chacun des caractères spécifiques.

1. Famille des Euphorbiacées

C’est une très grosse famille (une des plus grandes) : 5000 espèces. Cette famille peut paraître artificielle à première vue, mais de près, on se rend compte que des espèces extrêmement différentes les unes des autres peuvent être reliées par un grand nombre d’intermédiaire attestant d’une évolution continue.

Les Euphorbiacées comme les Renonculacées constituent une famille par enchaînement. Tous les types biologiques y sont représentés :

• Feuilles simples ou composées

exemple: les feuilles sont composées palmées chez le Ricin

• Anatomie : présence de laticifères (latex), lait dangereux pour les yeux
• Présence de poils étoilés
• La fleur est toujours unisexuée. Lorsqu’il y a apparence de fleur hermaphrodite, il s’agit d’une inflorescence rassemblant une fleur femelle avec autour des fleurs mâles = le cyathe.
• Périanthe

- double (S + P) Õ Chrozophora, pentamère

(5 S) + 5 P

- simple ( S ), la corolle disparaît Õ Ricinus

(5 S + 0 P)

- corolle réduite (2P, 3P, 4P) Õ Mercurialis

- périanthe absent (0S, 0P) Õ Euphorbia

• Androcée :

- 1 grand nombre d’étamines (jusqu'à 1000 formant des arbuscules Õ Ricinus

- 8 à 12 étamines Õ Mercurialis

- 1 étamine Õ Euphorbia

• Gynécée : 3 types

- gynécée formé de 3 carpelles soudés à un ovaire supère à 3 loges Õ Euphorbia

- 2 C Õ Mercurialis

- 20 C Õ Hura (caractère des Malvacées

• Fruit : (3C), ovaire supère à 3 loges, fruit sec déhiscent = capsule. La déhiscence se fait de 3 façons :

1. septicide
2. loculicide
3. septifrage = paraplacentaire

• Graine : Très souvent la graine possède une excroissance appelée une caroncule.
• On constate au sein de la famille un enchainement :

1. Fleurs complètes à inflorescence lâches

Chrozophora tinctoria : Maurelle, croton (GB 2493/550) (terre lourde et argileuse)

• fleur mâle (monoïque) (5S) + 5P + 5E
• fleur femelle (5S) + 5P + (3C)

2. Fleurs apétales à inflorescence lâche

• fleur mâle 5S + 5E fleur femelle 5S + (3C) Õ Hevea (monoïque)
• fleur mâle 5S + 5E + 5E fleur femelle 5S + (3C) Õ Manioc, tapioca
• 12 étamines Õ Mercurialis (dioïque)
• Très nombreuses étamines (1000) en arbuscule Õ Ricin (monoïque)

3. Fleurs apérianthées et inflorescence contractée

å le cyathe (Euphorbia)

• stipules cornées ou non transformées en glandes nectarifères
• 5 cymes unipares

Anthostema (arbre africain)

L’intérêt de l’étude de la fleur et de l’inflorescence chez les Euphorbiacées est de montrer le type d’une évolution pseudo-cyclique. Partie d’un organe donné (la fleur), par transformations successives, on est arrivé au cyathe qui ressemble à la fleur mais dont la structure est différente.

Mercurialis annua : mercuriale annuelle (GB 2491/549)

Mercurialis perennis (GB 2490/549) à caractère eutrophe

Hevea à source de caoutchouc

2. Familles voisines

Buxus sempervirens : buis (GB 2494/550)

Jojoba Simmondsia

2. Série des dialypétales caliciflores

Jusqu'à maintenant, le réceptacle était plan ou convexe avec des fleurs à ovaires supères (hypogynes).

Dans la série des dialypétales caliciflores, les verticilles externes vont se souder entre eux sur une longueur plus ou moins grande comme si la corolle et l’androcée étaient insérées sur le calice d’où le nom de caliciflores. L’ovaire va devenir infère et les fleurs seront épigynes. Avant ce stade , on rencontrera des fleurs à ovaire semi-infère (perigynes). C’est un stade intermédiaire.

1. Ordre des Rosales

C’est un ensemble hétérogène

1. Le grand groupe des légumineuses

3 familles se regroupent avec des caractères communs :

• gynécée unicarpellé qui va donner un fruit sec, déhiscent, 1C, multiovulé Õ gousse ou légume (2 fentes de déhiscence) à ne pas confondre avec un follicule (1 fente), une silique (2C, 4fentes) ou une capsule (3C, n fentes).
• présence de nodosités dans les racines contenant des azotobacters (exemple: culture de luzerne pour enrichir en azote le sol)

1. Famille des Mimosacées

• arbres et arbustes à feuilles composées pennées, dans certains cas la feuille se réduit à un phyllode

• L’inflorescence est une glomérule (intermédiaire entre ombrelle et capitule)
• Les fleurs sont hermaphrodites, régulières de type 5
• 5 sépales réduits à des dents, 5 pétales soudés, les étamines sont en grand nombre.
• fruit : gousse (1C)

Acacia cyanophyllaà à phyllodes, arbres poussant sur des sables mobiles ou dunes

Acacia gummifera (Marrakech)

Acacia radiana (désert)

Mimosa pudica à sensitif, les folioles se referment au toucher

2. Famille des Cesalpiniacées

• Arbres et arbustes
• - feuilles entière Õ Cercis : arbre de Judée (GB 889/165)

cauliflorie = fleurs avant les feuilles

- feuilles composées pennées Õ Caroubier

• Calice : 5 sépales libres

Exeption : Cercis (5 sépales soudés)

• Corolle : 5 pétales avec préfloraison (façon dont se placent les pétales dans les boutons) ascendante (à ne pas confondre avec valvaire ou tordue)

Chez Ceratonia (caroubier) pas de pétales, 10 étamines 2x5, 1 verticille de 5E / 1C, un légume ou gousse.

Cercis siliquastrum : arbre de Judée (GB 889/165)

Ceratonia siliqua : caroubier (GB 890/165)

Gleditschia (arbre de grande taille avec de grandes aiguille rouge) (GB 891/166)

Le Flamboyantà grandes fleurs rouges

3. La famille des Papilionacées ou Fabacées

Très grosse famille

• Plantes herbacées en majorité, quelques arbustes voire des arbres
• Les feuilles sont très souvent composées paripennées ou imparipennées
• C’est dans cette famille que l’on observe des stipules qui peuvent se développer plus que les folioles ; ils ressemblent parfois aux folioles mais ils sont à l’aisselle de la feuille et de la tige.
• Fleur hermaphrodite, zygomorphe, de type 5
• Calice : 5 sépales libres ou soudés
• Corolle : 5 pétales libres à estivation descendante
• Androcée : - 10 étamines soudées par leur filet = androcée monadelphe

- de temps en temps ( 9 + 1 ) étamines = androcée diadelphe

• Fruit : 1 C Õ gousse ou légume

- gousse spiralée

- gousse qui se désarticule en méricarpes fonctionnant comme un akène

Hyppocrepis (GB 877-79/162-163)à forme en fer à cheval pour chaque méricarpe

Arachis : arachideà cleistogamie, fécondation autogame (autofécondation comme chez les Violacées)

fève, haricot, petis pois, lentilles, pois chiche, arachide, lupin (pour lutter contre l’érosion des sols), soja.

Trifolium : le trèfle (GB 694-750/131-139)

Onobrychis : le sainfoin (GB 885-888/164-165)

Robinia pseudoacacia : fa(ux-acacia (GB 801/147)

Colutea : Baguenaudier à les gousses sont renflées

Laburnum anagyroides : faux ébénier (GB 626/120)

Spartium junceum : genêt d’Espagne (GB 609/117)

2. Les Rosacées

• Famille très importante de part le nom. Cette grosse famille a conservé de nombreux caractères archaïques (proche des Renonculacées) mais certains genres ont atteint un degré d’évolution (fleurs épigyne : ovaire infère)
• 25 genres, 189 espèces
• herbes annuelles ou vivaces, arbustes, arbres
• possédant souvent des épines qui sont des rameaux modifiés (Prunus) ou des émergences de l’épiderme (Rosa, ronces).
• Les feuilles sont simples, entières ou légèrement découpées, composées comme pour le fraisier
• L’inflorescence est une grappe définie :

• Les fleurs : dialypétales, actinomorphes, pentamères (parfois tetramères).
• Le réceptacle est plan, convexe ou concave
• Calice : 5 sépales libres, de temps en temps le calice est doublé d’un calicule
• Corolle : 5 pétales libres
• Androcée : constitué d’un grand nombre d’étamines toujours insérées sur des cercles concentriques ou en rangées radiales.

Ces étamines sont introrses (anthère tourné vers le centre de la fleur) (Elles sont extrorses chez les Renonculacées)

• a. Le nombre de carpelle varie de 1 à n

2. Les graines n’ont pas d’albumen
1. Les carpelles peuvent être longs et multiovulés ou courts et uniovulés
2. Les seront soit des follicules, soit des akènes, soit des drupes.
3. Les carpelles sont toujours isolés (libres) : gynécée apocarpe (comme chez les Renonculacées) sauf le groupe 3b (poires et pommes)

• carpelle donnant un akène

Les plantes possèdent un calicule, ce sont des herbes sans épines :

Fragaria : fraisier (GB 946/177) à le réceptacle devient charnu

Potentilla fragarietum : faux fraisier (pétales blancs)à réceptacle non charnu

Dryas (GB 907/170): chênette, dryade

Comarum palustre (GB 945/176)à des pelouses calcaires alpines et subalpines

Geum urbanum : benoîte des villes (GB 908/170)

Geum rivale (GB 909/170)

Dushesnea indica : fraisier originaire d’Asie

• drupes (charnu), pas de calicule, arbustes épineux

Rubus : ronces

Rubus ideaus : framboisier (GB 947/177) à polydrupe, ronce dont la face inférieure des feuilles est blanche (zones humides)

2^nd groupe : 5 carpelles pluriovulésà follicule. Ces follicule sont insérées sur un réceptacle plan ou légèrement concave

Spiraea : spirée (GB 901-906/169)

Filipendula ulmaria : reine des prés (GB 905/169)

Aruncus silvester : barbe des chèvres (GB 906/170)

sous groupe 3a. :

Rosa canina (GB 950/180): églantier

Rosa alpina (GB 957/182)à fleurs mauves, absence d’épines

sous groupe 3b. :

• noyaux restant membraneux (pas très dur), pépin = graine, le conceptacle devient charnu.

• noyaux osseux

sous groupe 3c. :

Certaines Rosacées ressemblent aux Renonculacées à cause de leur grand nombre d’étamines, de leur gynécée apocarpe (carpelles en hélices) et d’un réceptacle saillant.

Cependant chez les Rosacées, les étamines sont introrses et insérées sur des cycles et elles possèdent de temps en temps un calicule. De plus les graines sont sans albumen.

Hortensia

Ribes : groseiller (GB 1075-79/201)

Saxifraga rotundifolia : saxifrage des sapinières humides (GB 1080/202)

Saxifraga cuneifolia : saxifrage des schistes rouges (GB 1096/204)

Sedum : orpins (GB 1045-60/198-200)

Sempervivum : joubarbe (GB 1067-70/200)

2. Ordre des Ombellales

inflorescence en ombelle qui favorise la pollinisation par les insectes (pollinisation en série)

1. Famille des Apiacées (= Ombellifères)

• surtout des herbes annuelles (= thérophytes), bisannuelles, vivaces (= géophytes) exemple: carotte, buissons (zones acides).
• présence de canaux sécréteurs.
• la tige porte des cottes, elle est cannelée, souvent creuse (lacune centrale)
• feuilles composées pennées, bipennées etc., hyper découpées et engainantes

• Les Ombellifères sont comparables aux monocotylédons par la présence de faisceaux surnuméraires insérés sur des cercles concentriques.
• Inflorescence : ombelles, souvent ombelles composées.

• Chaque rayon est axilé par une bractée. L’ensemble des bractées s’appelle un involucre. De temps en temps, les bractées sont hyper développées.

Astrantia major (GB 1255/246)

Eryngium : panicaut, chardon des Alpes (GB 1256-61/247-248)à les bractées deviennent épineuses, l’ombelle se transforme en pseudo-capitule

• Au sommet des ombelles : ombellules
• L’involucre peut disparaître : involucelle présente ou absente
• Les fleurs les plus externes d’une ombelle sont les plus âgées
• Les fleurs de la périphérie ont tendance à devenir zygomorphes (irrégulières)
• Les fleurs sont petites, de couleur jaune, blanche ou rose.

Formule florale: 5S + 5P + 5E + 2C

• Calice : 5 pièces, de temps en temps soit les sépales disparaissent, soit ils sont réduits à des petites pointes
• Corolle : 5 pétales ; les pétales sont retournés vers le centre de la fleur ; ils sont petits et très fragile.
• Androcée : 5 étamines ; loi d’alternance des cycles respectée ; les étamines sont recourbées vers le centre de la fleur ; elles mûrissent avant le gynécée (protandrie)
• Disques nectarifères.
• L’ovaire est infère, constitué de 2 carpelles. L’ovaire se transforme en un fruit sec qui, à maturité, va se diviser en 2 éléments ou méricarpes ; chaque élément se comportant comme un akène.
• Fruit : diakène .

carotte

Apium : céléri (GB 1229/238)

persil

Foenicum vulgare : fenouil (GB 1149/216)

coriandre, anis, cumin, angélique (aulnaies glutineuses) ...

cigües

Bupleurum falcatum (GB 1199-1209/231-234)

Chaerophyllum Anthriscus (GB 1298-1343/241-242)

Meum athamanticum : fenouil des Alpes (GB 1175/224)

Laserpitium : laser (GB 1133-39/211-14)

Heracleum : grande berse (GB 1167-68/222-23)

Eryngium campestre : chardon (GB 1260/248)