Les Coniférales (gymnospermes)
I. PINACEES ou ABIETACEES (2 ovules par écaille)
A. alpa = A. pectinata, le " sapin des Vosges " est une espèce d’ombre. Egalement dans le Jura, les Alpes, le Massif Central, les Pyrénées. On le rencontre aussi en Autriche.
g. Pseudotsuga. P. douglasii (" le Douglas "), de l’Alaska à la Californie. En France, planté pour le repeuplement, en zone océanique car sa productivité est forte.
g. Picea = épicéa, une quarantaine d’espèces. P. excelsa (P. abies) = " pesse ", espèce de climat tempéré froid ou très froid ; du nord de l’Eurasie (en plaine), jusqu’aux montagnes du sud (en altitude), Vosges, Alpes, Pyrénées, Massif Central.
P. orientalis, en Asie mineure ; chez nous, ornemental. P. pungens, originaire du Colorado, belle espèce ornementale à croissance très lente (" sapin bleu ").
g. Larix = mélèze, une dizaine d’espèce, en Amérique du nord, Asie, Europe. Ses aiguilles caduques, sont insérées par touffes sur des rameaux courts portés par des rameaux longs.
L. decidua = europaea, le mélèze d’Europe a besoin de lumière et de beaucoup d’eau dans le sol (dans le Briançonnais par exemple).
g. Cedrus = cèdre. Ses aiguilles persistantes, sont disposées comme chez le mélèze. 4 espèces :
C. libani (Liban), C. atlantica (Atlas), C. deodara (Himalaya), C. brevifolia (Chypre). Les cônes femelles se désarticulent à maturité, à la faveur de l’humidité ; les graines doivent germer immédiatement.
g. Pinus = pin. Uniquement dans l’hémisphère nord, depuis le cercle polaire jusqu’aux tropiques. Très grande aptitude à la spécialisation.
P. sylvestris, le pin sylvestre se rencontre du cercle polaire à la Méditerranée ; plusieurs types, de plaine ou de montagne.
P. nigra, le pin noir (3 types : Corse, Autriche, Pyrénées).
P. pinea = le pin pigné (graines appelées pignes) ou pin parasol, d’origine inconnue, sur le pourtour méditerranéen.
P. pinaster = maritima ; En France, le pin maritime est principalement le pin des Landes. On le rencontre également dans toute la partie occidentale du bassin de la Méditerranée. Il se contente de terrain pauvre mais craint le froid.
P. halepensis = pin d’Alep (Syrie), spontané sur tout le pourtour méditerranéen ; il tolère bien le calcaire ; intéressant pour le reboisement.
P. uncinata = pin à crochets. C’est le pin de montagne : Alpes, Carpates, Pyrénées, Massif Central. Il vit en forte altitude.
P. cembra = le pin cembrot ou arolle ; admet mal la concurrence, il se rencontre presque toujours disséminé : en mélange avec l’épicéa (Alpes du nord), le mélèze (Alpes du sud) ou le pin à crochets (Chamrousse par exemple). Ses aiguilles sont insérées par 5 (comme P. excelsa et P. strobus et P. strobus) ; ses graines sont comestibles.
II. ARAUCARIACEES (1 ovule par écaille)
Enorme cône femelle qui se désarticule à maturité.
g. Araucaria = araucaria. Uniquement dans l’hémisphère austral
III. TAXODIACEES (2 à 9 ovules par écaille)
g. Taxodium T. distichum = cyprès chauve, à feuilles caduques. En Floride, dans le delta du Mississippi ; il peut s’adapter à des terrains marécageux (mangrove = marécage salé) en formant des pneumatophores.
g. Cryptomeria, espèce forestière très importante au Japon ; chez nous plusieurs espèces ornementales. C. Japonica
g. Sequoia, S. sempervirens ; dans les montagnes rocheuses, du Sud de l’Orégon jusqu'à Monterey. Les plus grands atteignent 110 m. de hauteur. De croissance très rapide, on les plante en reboisement dans les régions atlantiques (Bretagne par exemple). Son bois est apprécié (" red wood ").
g. Sequoiadendron, S. giganteum = " the big tree ". On le rencontre sur le versant occidental de la Sierra Nevada vers 1500 m. Le plus gros repéré atteint 85 m. de haut et près de 35 m. de circonférence à la base (il y a environ 3500 ans).
IV. CUPRESSACEES (1 à 20 ovules par écaille)
Dans cette famille, les feuilles sont généralement en forme d’écailles.
C. sempervirens, méditerranéen ; autres espèces en Afrique, Chine, Himalaya, Amérique, Indes.
J. communis, fréquent en altitude, à l’étage subalpin ; J. oxycedrus = cade, méditerranéen.
V. TAXACEES